l'inter[VIE]w - épisode 2/10 - Cyprien - Portugal

 

" Le V.I.E. est un investissement, autant professionnel que personnel. J’avais envie de me challenger "

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Q : Hello Cyprien ! Ravi de te recevoir pour échanger sur ton expérience VIE. Avant tout, parle nous de ton parcours.  

C : Je suis Ornais, j’ai 24 ans. Après mon BAC ES, j’ai commencé par un DUT GEA et j’ai rapidement compris que ce n’était pas un domaine d’études qui me correspondait. J’ai donc bifurqué en BTS Assistant Manager. J’ai réalisé mon dernier stage chez Faurecia, sur le site de Caligny. J’ai été conservé en alternance par Faurecia pour ma licence pro. J’ai poursuivi sur un Master 1 en Gestion puis sur un Master 2 en Gestion RH, toujours en alternance et toujours chez Faurecia.

Ensuite, j’ai démarré le process VIE en avril 2020 et j’ai commencé mon VIE en janvier 2021. A partir de septembre 2020, j’étais en CDD sur le site de Caligny, pendant la période de transition alternance-VIE.

Q : Effectivement le process VIE peut être assez long, surtout dans la période actuelle. Pour revenir avant ce grand départ, il me semble que tu as connu le principe du VIE d’une manière atypique.

C : Effectivement ! Lors de mon entretien d’embauche pour mon stage. Le message était le suivant « après l’alternance, en tant que Groupe international, nous sommes capables de proposer aux jeunes ce genre d’opportunités ». On m’a donc parlé du VIE il y a 4 ans, presque jour pour jour.

Q : Il y a 4 ans tu entends donc parler du VIE. Pour autant, cela t’intéressait-il au départ ?

C : Pas du tout (rires) ! Pour être tout à fait honnête, quand le recruteur m’a décrit le VIE, j’ai eu peur. Je me suis dit que c’était une belle opportunité qui pouvait faire rêver, mais je pensais que c’était trop challengeant. Je me suis dit « super, ils proposent le VIE, mais chaque chose en son temps, pour le moment, ça ne m’intéresse pas ».

Puis au fil du temps qui passe, les collègues qui sont partis en VIE t’en parlent. Mes managers ont commencé à me le conseiller. Une fois la graine plantée dans ma tête, l’idée a fini par mûrir et j’ai commencé à envisager de partir. En avril dernier, j’ai décidé de foncer.

Q : Ton avis a complètement changé pour le coup. Pourquoi ?

C : Beaucoup de personnes disent que c’est une opportunité exceptionnelle. C’est sûr, et personnellement, je dirai même que c’est un investissement, autant professionnel que personnel. J’avais envie de me challenger et de changer d’air. J’avais envie de découvrir une nouvelle culture, de perfectionner mon anglais… Tout bien réfléchi, je me suis dit que l’opportunité était à saisir.

Q : Est-ce que la situation économique et sanitaire actuelle t’a poussé à partir ?

C : En quelque sorte oui, puisqu’on peut dire qu’aujourd’hui, les offres de CDI pour les jeunes qui entrent sur le marché de l’emploi sont plus restreintes qu’avant la crise sanitaire.

Q : Je crois savoir que c’est la première fois que tu pars vivre à l’étranger. Comment as-tu vécu la préparation ?

C : Forcément il y avait du stress. En effet, il faut préparer le voyage, se préparer à vivre seul dans un autre pays… Mais si l’on anticipe bien les choses, si l’on réalise les démarches administratives dans les temps, tout se fait sans aucun problème. On reste bien accompagné par Business France et par l’employeur. L’anglais suffit pour la communication essentielle.


Sao Joao da Madeira, Portugal


Q : Donc tu m’assures que tout se passe bien ?

C : Je te confirme, tout se passe super bien !

Q : Pour quelles missions es-tu parti pour le compte de Faurecia ?

C : Je travaille sur le déploiement du système d’excellence opérationnelle de Faurecia, le FES : cela passe par la création d’outils et du coaching auprès des managers sur le shopfloor.

De plus, je pilote des projets RH comme la digitalisation du parcours d’onboarding. Nous sommes en train, avec l’équipe RH de Sao Joao da Madeira et de la Division, d’implémenter le « Digital Shopfloor Day », c’est un module d’intégration à distance, orientée shopfloor, entièrement digitalisé et en live qui offre une solution intéressante dans ce contexte Covid notamment.

J’étudie aussi la possibilité de mettre en place un système de réalité virtuelle pour compléter la formation HSE des opérateurs sur le site de Sao Joao de Madeira.

Mes missions sont évolutives selon les opportunités et les besoins.

Q : Sous quel angle conseillerais-tu le VIE ?

C : Sur le plan perso d’abord, même si le confinement a rendu les choses plus difficiles en janvier / février, c’est l’occasion de voyager. Et sur le plan professionnel, c’est une voie royale pour développer ses compétences et améliorer son employabilité. En plus, le VIE est un dispositif cadré et structuré. Nous sommes accompagnés par l’employeur, Business France et l’ambassade.

Q : Après 4 mois sur place, te projettes-tu déjà pour l’après ?

C : L’avenir reste très incertain. Mais si possible, pourquoi pas prolonger d’une année le VIE (au Portugal ou dans un autre pays) ou revenir travailler sur en France, idéalement à Caligny, site qui me tient particulièrement à cœur.

Q : Me confirmes-tu que les pasteis de nata restent indissociables du Portugal ?

C : Complètement, j’ai commis la très grave erreur d’y goûter, je ne peux plus m’en passer maintenant !

Q : Hâte de venir te voir !!

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