l'inter[VIE]w - épisode 4/10 - Nicolas - UK

 

 “ C'est exactement ce que je voulais faire en postulant à un V.I.E,
et j'en suis très content !
 "

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Q : Salut Nicolas ! Dis-nous tout : d’où viens-tu, qu’as-tu fait avant et comment es-tu arrivé là ?

N : Après une prépa’ aux grandes écoles, j’ai fait une licence de droit privé à Toulouse. J’ai poursuivi sur un Master 1 dans la même université en droit des affaires, pour ensuite faire un Master 2 en droit des assurances. J’ai fait ce dernier en alternance, pour Swiss Life au siège France, en tant qu’Analyst Risk Grands Comptes. J’étais chargé d’analyser si nos délégataires de contrat santé était en conformité avec plusieurs directives européennes.

Ensuite j’ai fait un Master spécialisé à l’Ecole des Mines de Paris, en maîtrise des risques industriels, toujours en alternance, chez Allianz en tant que Souscripteur Risques techniques. Il s’agissait d’assurer les grands projets internationaux de construction comme le Grand Paris typiquement.

Q : Intéressant comme parcours ! Et donc tu es actuellement en VIE ?

N : Oui j’ai eu cette année l’opportunité de faire un VIE. Je suis actuellement chez Scor, 4ème réassureur au monde, dans le secteur de l’énergie. Je travaille en tant que Energy Business Analyst pour la branche offshore et onshore. J’assure les grands risques internationaux liés à la chimie, pétrochimie, raffinerie… tout projet qui contient des risques d’explosion. Je suis basé à Londres, en Angleterre et j’y suis depuis déjà 6 mois.

C’est très intéressant, très international avec beaucoup de négociations et d’analyse. Mes collègues sont tous Ingénieurs chimistes donc je continue à apprendre tous les jours. C’est exactement ce que je voulais faire en postulant à un VIE, j’en suis très content.

Q : Te souviens-tu de comment tu as connu le VIE ?

N : Je connaissais le programme depuis un moment déjà, je ne sais plus quand exactement.  C’est sûrement ma grande sœur qui a dû m’en parler en me disant que c’était quelque chose d’intéressant. Après coup je me suis renseigné. Dans les assurances les postes étaient assez rares mais j’ai eu la chance d’avoir celui-ci.

Q : Et justement comment as-tu entamé tes démarches de recrutement ?

J’ai postulé directement sur le site civiweb (actuellement https ://mon-vie-via.businessfrance.fr/), et j’ai été rappelé quelques semaines après.

Q : Comment s’est passée ton intégration au UK ? Le déménagement, la préparation…

N : Ça s’est fait super vite, en une semaine j’ai quitté le sud de la France et je suis parti. Avec le covid, il fallait que je parte le plus rapidement possible à cause des fermetures de frontières. Une semaine après leur réponse, j’étais dans l’avion pour Londres.

Q : Effectivement c’était super rapide !

N : Oui oui (rires). J’avais une amie qui était sur place, je l’ai appelé et avec de la chance il y avait une chambre disponible dans leur grande colocation. Je m’y suis installé et j’y suis toujours. C’est vrai que c’est assez compliqué, lorsqu’on arrive dans un autre pays, surtout très rapidement, de trouver un logement. J’ai eu pas mal de chance.

La situation sanitaire a forcément rendu mon arrivée plus compliquée : d’un côté on est excité d’arriver dans un nouveau pays pour découvrir, et d’un autre côté on ne peut rien faire, on est confinés. C’est assez frustrant mais j’ai eu de la chance d’atterrir dans cette colocation. C’est mieux que si j’avais été tout seul…


Londres, UK


Q : Revenons quelques mois en arrière : tu es diplômé, Master 2 et Master spécialisé en poche. Pourquoi décides-tu de partir en VIE ?

N : Pour plusieurs raisons. On m’a proposé un CDI dans une autre entreprise, au même moment justement. La première c’était le salaire : même si j’étais bien payé par rapport aux personnes de ma promo, le VIE représentait un salaire intéressant en sortie d’études.
Ensuite, pour l’expérience internationale. Quand tu reviens en France c’est extrêmement vendeur et valorisant d’avoir cette expérience à l’international. Et enfin d’un point de vue strictement professionnel, Londres c’est la capitale du monde de l’assurance. Être allé à Londres ouvre des portes pour plus tard. Si je veux travailler ensuite à Dubaï, New York ou Paris, ce sera beaucoup plus facile pour moi. Pour moi c’était du gagnant-gagnant, j’y gagnai sur tous les côtés.

Q : Ta décision vient donc d’un projet professionnel construit.

N : Oui. Je pense que même si je reviens en France, savoir parler anglais couramment dans le monde professionnel c’est un super avantage, c’est très valorisant. Il n’y a pas énormément de candidats qui ont un super niveau d’anglais. Donc vivre à l’étranger et apprendre l’anglais était aussi important pour moi, si je dois prendre un poste à responsabilité dans ma carrière.

Q : Tu es à Londres depuis 6 mois déjà, mais te projettes-tu sur l’après VIE ? Et si oui, où et comment ?

N : J’ai signé 12 mois renouvelable, mais on me parle déjà de rester 24 mois. Pour l’instant j’essaie de bien travailler pour finir ces premiers 12 mois, puis faire un point d’ici août avec mon manager pour une reconduction ou non. Il me faut du temps aussi de mon côté pour me retourner si besoin, pour ne pas être stressé. Mais j’aimerai bien rester une deuxième année à Londres (rires).

Q : Et après ces 24 mois, tu te vois toujours à l’international ou revenir en France ?

N : Pas forcément revenir en France, je verrai en fonction des opportunités à ce moment, mais partir travailler à l’étranger sur du long terme c’est quelque chose qui me donne envie, donc pourquoi pas !


“ C'est une expérience unique qui va booster notre carrière "


Q : Que dirais-tu aux jeunes diplômés entre 18 et 28 ans ? Aurais-tu un conseil à leur donner ?

N : Je pense que de toute façon, postuler à un VIE ça ne coûte rien. C’est une expérience qui est unique, et qui va booster notre carrière.

Q : Unique et tremplin professionnel, tu n’es pas le premier à le dire.

N : Carrément. C’est un booster de carrière. Pour la petite anecdote, lors de mon parcours d’intégration à Londres, j’étais avec des cadres dirigeants, des britanniques notamment. Et lorsque je leur ai dit que j’étais en VIE, j’ai entendu que « le VIE est une opportunité qui permet aux personnes d’avoir des postes à responsabilité que l’on ne pourrait pas avoir sans ». Ils l’expliquent texto, comme ça en anglais. Ça montre bien le regard que les étrangers portent sur le VIE, et sur le potentiel de ce dispositif.

Q : Pour finir, peux-tu nous partager un fun fact sur nos amis britishs ?

N : Depuis 6 mois je n’ai pas eu l’occasion de sortir, le confinement était plutôt strict. Je t’en apporterai d’ici à ce que tout réouvre !

Q : Parfait ! Fais attention quand même, l’anniversaire de la reine Elizabeth II est dans 3 semaines, je pense que tu vas en entendre parler !

N : Je te renverrai un message s’il se passe des choses spéciales pour l’évènement (rires) !

Q : Ton dernier mot ?

N : Encore une fois, n’hésitez à partir en VIE ! C’est un accélérateur de carrière et une super expérience personnelle aussi.


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